Récupération de la chaleur

La recirculation de l’air dans les mêmes environnements détermine l’augmentation de CO2 dioxyde de carbone et contaminants… Pour remédier à cet inconvénient, il faut le changer, en prenant de l’air frais de renouvellement de l’extérieur, le réchauffer ou le refroidir selon la saison, et le diffuser dans l’environnement. Le traitement de l’air (chaud ou froid) implique un coût d’énergie important, qui peut être grandement contenu en récupérant la majeure partie de la partie de la chaleur contenue dans le flux d’air en sortie et le transférer au renouvellement.

Les récupérateurs de chaleur utilisés dans les installations de VMC (ventilation mécanique contrôlée) sont des échangeurs air-air qui permettent le transfert de chaleur (et d’humidité dans la version enthalpique) entre un flux d’air d’expulsion et un flux d’air de reprise (frais et filtré).L’échangeur, les ventilateurs et les filtres sont positionnés dans une caisse isolée avec des brides pour le raccordement aux canaux, appareils de réglage/de commande, des dispositifs de pré ou de post-traitement.

Le point de travail d’un récupérateur de chaleur est défini par le débit d’air (m³/h) et par la pression statique disponible (Pa) ; les récupérateurs peuvent être à flux croisé, avec une efficacité comprise entre 40 et 70 %, ou à contre-courant avec une efficacité supérieure à 80 %, avec un coût nettement plus élevé. Les échangeurs peuvent récupérer la chaleur sensible (température), et aussi celle latente (humidité).

Les récupérateurs de chaleur peuvent être statiques ou rotatifs ; dans l’échangeur rotatif, la vitesse est variable et réglable pour moduler le rendement. L’air de renouvellement et celui de l’expulsion traversent chacun une moitié de l’échangeur, à contre-courant :l’air expulsé traverse une moitié du cylindre et cède de la chaleur au rotor qui l’accumule, l’air de renouvellement, qui traverse l’autre moitié, absorbe la chaleur accumulée précédemment. Le cylindre tourne lentement en continu.